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20 janvier 2007

Le Tuishou

On peut diviser les distances de combat en deux groupes, les distances courtes (Duanda) et les distances longues (Changquan).

Dans le premier groupe, les assaillants sont en contact, dans le second, ils ne le sont pas encore.

Le premier groupe est si important que le Taiji Quan lui consacre un entraînement spécial : la Poussée de mains (Tuishou). On s’y entraîne à déséquilibrer l’adversaire, essentiellement en le tirant (Lu) ou en le poussant (An).

Biomécaniquement, pour pousser efficacement, il faut exercer une force rectiligne dont le vecteur traverse le centre de gravité de la personne poussée.

Lorsque l'on tire, au contraire, il faut éviter ou contourner notre propre centre de gravité. Il est recommandé même d’éviter ou de contourner l’axe vertical qui traverse notre tronc, axe qui passe grosso modo par ce centre de gravité.

Bien entendu, cela se fait en tournant autour de cet axe. Idéalement, notre axe de rotation est l’axe du combat, autour duquel les deux opposants tournent. Ceci est particulièrement visible dans l’Aïkido.

L’exercice de Poussée de mains (Tuishou) du Taiji Quan est une alternance, où l’un pousse vers le centre de gravité de l’autre, tandis que l’autre, pour se défendre, dévie cette force vers le côté, en tirant. Le premier peut alors chercher à réorienter le vecteur de force, vers le centre de gravité de l’autre, par exemple en poussant avec l’épaule (Kao)...

Lorsqu’une action longitudinale (pousser ou tirer) n’est pas suffisante, il faut déséquilibrer latéralement. Pour ce faire, on se sert en général d’un couple de force, couple de force sur lequel il y aurait tout autant à disserter.

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